Alors que j’étais au lycée, j’ai suivi mon premier cours de formation à la RCP (réanimation cardio-pulmonaire), dans le cadre des activités d’après-midi d’un ministère, à mon église locale. L’expérience n’a duré que 2 heures environ, et je me souviens avoir pensé que c’était une excellente idée d’être formé à la RCP — juste au cas où j’aurais besoin d’aider à réanimer quelqu’un.
Heureusement, je n’ai jamais eu à utiliser ma formation, mais j’ai grandi et je suis devenu un animateur de groupes de jeunes et un accompagnateur (coach), et j’ai réalisé combien il est important d’être formé à certaines compétences de premiers secours. Alors que nous espérons tous n’avoir jamais à appeler les services de secours, la vérité est que les accidents arrivent tous les jours et n’importe où. Vous ne savez jamais quand une compétence spécifique pourra sauver une vie.
Si vous travaillez avec des groupes de jeunes ou des groupes d’athlètes, il est important d’être prêt en cas de blessure. Les actions que vous entreprendrez immédiatement après un accident peuvent aider ou affecter votre athlète. Voici trois compétences que devraient maîtriser tous les animateurs de groupes de jeunes.
Formation à la RCP
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardiovasculaires (MCV), y compris les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), sont la principale cause de décès sur la planète. Voici quelques chiffres de l’OMS à prendre en compte :- Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde.
- Plus de personnes meurent chaque année de maladies cardiovasculaires que de toute autre cause.
- 17,5 millions de personnes meurent chaque année de maladies cardiovasculaires, soit environ 31 % du total des décès dans le monde entier.
- 80 % des décès pour une MCV sont dus à des crises cardiaques et à des AVC.
Pourquoi la formation à la RCP est-elle importante ?
La bonne nouvelle est que vous pouvez aider à réduire ces chiffres et à doubler ou tripler les chances de survie d’une personne. Comment ? En suivant une formation à la RCP et en apprenant à bien utiliser un défibrillateur externe automatisé (DEA). Selon l’American Heart Association (lien vers la page de l’AHA), « Lorsqu’une personne a un arrêt cardiaque, sa survie dépend de la RCP que quelqu’un à proximité peut immédiatement réaliser. La RCP, surtout si elle est pratiquée dans les premières minutes d’un arrêt cardiaque, peut doubler ou tripler les chances de survie d’une personne. »La Croix-Rouge américaine précise que « les chances de survie de la victime d’un arrêt cardiaque diminuent à chaque minute écoulée sans défibrillation. Il est essentiel que le plus grand nombre possible de personnes suivent une formation à la RCP et qu’elles sachent comment utiliser un DEA, jusqu’à l’arrivée des premiers secours. »
Plusieurs organisations communautaires locales de santé offrent cette formation et des ressources gratuites aux groupes de jeunes et à leur animateur. La formation est rapide. Votre investissement dans l’apprentissage de la RCP pourrait être un facteur déterminant de lutte entre la vie et la mort. Contactez vos organismes de santé locaux et apprenez comment vous et vos collègues animateurs vous pouvez vous former.
Commotions cérébrales et traumatismes crâniens
Une chute pendant une randonnée à cheval, ou une bosse sur la tête après une glissade et une chute, peut avoir des effets traumatiques. Les traumatismes crâniens peuvent survenir en une fraction de seconde, et l’animateur d’un groupe de jeunes formé à la reconnaissance des symptômes pourra prévenir l’apparition d’autres dommages.La clinique Mayo décrit une commotion cérébrale comme un traumatisme crânien qui affecte le fonctionnement du cerveau. Une commotion cérébrale est habituellement causée par un coup à la tête ou par une secousse violente de la tête et de la partie supérieure du corps.
Pourquoi est-il important de reconnaître les symptômes d’un traumatisme crânien ?
Selon le Centre de contrôle des maladies (CDC), les symptômes d’une commotion cérébrale peuvent durer des jours, des semaines ou plus encore. Par ailleurs, tandis que la plupart des victimes d’une commotion cérébrale sont en mesure de se remettre, celles qui ont subi une commotion dans le passé courent également le risque d’en subir une autre. Les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale affectent la victime physiquement, émotionnellement et mentalement.Recherchez un programme offert par une organisation officielle, par exemple un CDC, qui pourra vous donner des renseignements sur la façon de répondre à une commotion cérébrale ainsi que sur la création d’un plan d’action. Regardez cette vidéo du CDC :
Vidéo: Programme d’alerte sur la réponse à une commotion cérébrale.
Premiers soins de base
Chaque ministère — église, école, campement — devrait avoir une trousse de premiers soins, régulièrement révisée pour s’assurer qu’elle est à jour. En outre, chaque ministère doit s’assurer que les animateurs et le personnel sont instruits sur la façon d’administrer les premiers soins. Voici quelques faits de la Fondation Livestrong à prendre en compte :- Un cerveau sans oxygène mourra en six minutes.
- Une personne peut succomber à une hémorragie en seulement 5 minutes.
- Les os qui ne sont pas remis correctement en place après une fracture ne pourront jamais soutenir un poids.
- Les lésions qui ne sont pas nettoyées peuvent s’infecter.
Pourquoi est-il important de connaître les premiers soins de base ?
Tout comme la formation à la RCP, votre formation aux premiers secours peut marquer la différence entre la vie et la mort en cas d’urgence. Une connaissance élémentaire des premiers soins est utile lorsque des soins médicaux professionnels ne sont pas immédiatement disponibles. Veillez à ce que plus d’une personne formée en premiers soins assiste à chaque campement, projet de bénévolat, événement religieux ou jeu scolaire.Relevez le défi : formez vos animateurs de groupes de jeunes
Si vous êtes comme moi, vous n’avez jamais eu besoin de réaliser des premiers soins ou une RCP. Peut-être n’avez-vous jamais eu besoin de reconnaître les symptômes d’une commotion cérébrale ou d’une autre lésion cérébrale, mais il vaut mieux être proactif et préparé face à ces situations que d’affronter une situation d’urgence et ne pas savoir quoi faire pour aider ceux qui vous entourent. Soyez un gestionnaire proactif de risque et relevez le défi de former vos animateurs de groupes de jeunes à ces trois compétences afin de sauver des vies.Pour plus de détails sur la sécurité de votre ministère, consultez les ressources de prévention des risques à AdventistRisk.org/Prevention-Resources.